| | CASSIE ☆ Human Life Hurts | |
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CASSIE ▲ If you're homesick, give me your hand and I'll hold it. ઈ Cassandra A. Bellini
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| Sujet: CASSIE ☆ Human Life Hurts Lun 13 Fév - 17:40 | |
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Dernière édition par Cassandra A. Bellini le Mer 29 Fév - 18:40, édité 12 fois |
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| Sujet: Re: CASSIE ☆ Human Life Hurts Lun 13 Fév - 20:29 | |
| CHAPTER ONE ✘ Cascade Lumineuse Tout est début, tout est fin. Tout ? Enfin presque car nous, les âmes, avons trouvé il y a des milliards d'années, le moyen de survivre, sur le dos des autres, et de ne jamais mourir. Notre interminable vie n'est qu'un amoncellement de morts chez les autres êtres. Mais la plupart ne se rebellent pas et émettent plutôt de la sympathie pour nous, surtout les Araignées qui apprécient notre compagnie. Les plus dur à conquérir ont été les hommes sur la Terre, mais notre réussite à fait leur perte. Enfin, pour en revenir à notre sujet, nous ne sommes qu'un, nous vivons en communauté, nous nous aimons tous et ne sommes pas violents, si l'on oublie les Traqueurs. A l'encontre des humains, notre identité ne se définit pas à partir de notre nom car nous pouvons en avoir un bon nombre, selon nos exploits, selon notre planète, selon beaucoup de critères et nous choisissons ensuite le plus beau ou celui qui a le plus de renommée. Le mien, c'est Cascade Lumineuse, qui me vient de la planète des Dauphins, sûrement la planète la plus plaisante après celle des hommes. Comme beaucoup d'âmes, plus rarement aujourd'hui, je viens de la planète Origine. Celle dont nous venons tous. J'aurais pus, comme un bon nombre, m'y installer et faire ma vie mais je ne l'ais pas fais. La soif de voyager, l'envie de connaître, d'avoir du vécu, de découvrir, de n'avoir aucun regret. Je suis donc partie, disparaissant littéralement à jamais d'Origine, me rendant sur ma deuxième planète, nommée La planète des Araignées. Oh oui, être une araignée est passionnant. Vivre au ras du sol, n'avoir pratiquement aucun angle mort vu le nombre d'yeux qu'elles possèdent et avoir assez de pattes pour tout escalader, aller partout. En fait, je crois que la planète des araignées est magnifique, même si je n'y ais passé qu'un unique cycle, avant de reprendre mon périple. J'avais beaucoup d'amis là-bas et je pense que je m'y serais installée au final, s'il n'y avait pas eu la planète des dauphins, bien entendu ! c'est de l'eau jusqu'à ne plus en voir. Une étendue bleue, une étendue pleine de ressource. Vivre sans contraintes, nager où bon vous semble, voilà à quoi ressemble la vie d'un dauphin. Enfin, c'est un animal très développé, qui est pourvu d'une immense intelligence. Mon nom "Cascade Lumineuse" m'a été donné là-bas car je vivais sous l'unique cascade de la planète, celle où lorsque le soleil rencontre l'eau tombante, elle réalise une multitude de couleurs magnifiques et une luminosité parfaite sous l'eau. C'est une expérience si belle, je vous l'assure. J'y ais vécu 2 cycles, dans deux corps de dauphins majestueux et gracieux. Leurs mouvements sont tellement beaux que l'on croirait voir un ballet de danse classique chez les humains. Vint ensuite la planète des Brumes où je fus Ours puis la planète des Fleurs, aussi coloré que fragile... En fait, j'en suis à mon 7eme cycle pour être honnête. Mon septième cycle et la première fois que je me sens de trop, que je ne me sens plus dans mon corps mais dans son corps à elle, cette pauvre Anthéa. Are you loving pain, loving the pain? And with everyday, everyday, I try to move on. Whatever it was, whatever it was, there's nothing now. You changed. New Age. I'm walking away, From everything I had. I need a room with new colours. There was a time, when I didn't mind living the life of others. Are you loving pain, loving the pain? And with everyday, everyday, I try to move on. Whatever it was, whatever it was, there's nothing now. You changed. New Age. Pour lui rendre hommage, je ne vais non pas écrire mon histoire en-dessous, mais les souvenirs d'elles qu'elle m'a légués en mourant. Mon histoire est bien moins belle et enivrante d'adrénaline, vous en seriez déçus. CHAPTER TWO ✘ BIRTH OF MY MIND Depuis des heures déjà, assis sur l'un de ces bancs si inconfortables sans aucun coussin ni rembourrage, le gamin de neuf ans attendait sagement, tel un petit ange, qu'on vienne lui annoncer l'arrivée de ses petites sœurs. son père, Fabio, et sa mère, Tatiana, avaient disparu derrière la grande porte blanche à battant, qui se trouvait à côté de lui. Plusieurs femmes les précédaient. Alban, - était leur premier enfant - devait alors patienter ici, avant de pouvoir venir dire bonjour à Anthéa et Lola. Ne voulant pas dévoiler aux autres les prénoms ni le sexe de leurs enfants, ses parents lui avaient sommé de ne pas répéter les prénoms choisis pour les demoiselles. Ce serait Lola et Anthéa. Le secret avait été dur à porter mais fier comme un paon d'avoir une telle responsabilité, il n'avait rien dit à personne. Plusieurs infirmières, attendries par la bouille du petit enfant aux yeux bleus s'étaient succédées pour proposer à boire, à manger ou une occupation à l'enfant. D'un geste polis de la tête, il refuse. Sa game-boy avant tout ! Il était beau ce gamin, mais pas non plus con. Quand il vit son père sortir en trombe, une tête qui sonnait comme un mélange amer de tristesse et de dégoût. D'un morbide silence, il saisit la main de son fils, les larmes roulaient sur ses joues et un sourire qui renfermait toute l'hypocrisie du monde, il chuchota maladroitement "Elle s'appelle Anthéa." Il comprit de suite qu'il n'y en avait qu'une, pas la peine d'avoir plus de 9 ans pour comprendre cela ! La gorge serrée, son père se mit à la hauteur de son enfant "Lorsque tu seras l'homme de la maison, promet-moi de veiller sur elle, parce qu'elle est fragile." au fond de lui, Fabio savait qu'il mourrait bien avant ses enfants, peut-être même avant la quarantaine mais son intuition ne l'avait pas trompé ou presque, il avait été dans les premiers à se faire avoir par les âmes, quelques années plus tard. Alban hocha la tête, il serait toujours là. When the rain is blowing in your face, and the whole world is on your case, I could offer you a warm embrace to make you feel my love. When the evening shadows and the stars appear, and there is no one there to dry your tears, I could hold you for a million years to make you feel my love. I know you haven't made your mind up yet, but I would never do you wrong. I've known it from the moment that we met, no doubt in my mind where you belong. I'd go hungry; I'd go black and blue, I'd go crawling down the avenue. No, there's nothing that I wouldn't do, to make you feel my love.Main dans la main, l'un se releva et l'autre descendit du banc. A peine plus fort, ils se suivirent les sages-femmes qui emmenaient le brancard et le berceau unique en direction des chambres. Elle eu droit à une chambre seule, pour faire son deuil, sans trop de monde inconnu autour pour fêter une autre arrivée, dans une autre famille. Lorsque le silence se fit dans la chambre, tous trois portèrent leur regard sur la petite princesse endormie. " J'ai la plus belle petite soeur du monde !" Déclara le nouveau grand-frère, brisant la glace de tristesse qui avaient tué ses parents et chacun essaya de se réjouir, malgré leur tristesse. Elle n'avait pas le droit de voir sa famille triste tant dis que sa naissance devait être un heureux évènement. CHAPTER THREE ✘ A BROTHERHOOD STRONGER THAN HURRICANES "ALBAAAAAAAAAAN ! Je sais nager maintenant ! La maîtresse m'a dit que j'étais la meilleure de la classe en natation ! Tu crois que je pourrais aller nager avec les dauphins à la mer ?" D'un rire franc, Son frère hoche la tête, cette gamine de 8 ans était un enfer à vivre mais tellement adorable qu'il ne pouvait que l'aimer. Et de son côté, Anthéa admirait son aîné de tout son être. Il avait 17 ans et savait, connaissait déjà tout, du moins, selon la petite fille. Elle ne supportait pas qu'il ramène une copine à la maison, une fille qui lui volerait son frère mais se moquait bien de lui lorsqu'il annonçait qu'il en avait une nouvelle, répétant à qui le voulait qu'il était amoureux et qu'il avait des yeux en cœur, ce qui avait le don d'énerver ce dernier. "Tu voudrais qu'on y aille cet aprem, tu me montreras comment nagent les championnes !" surexcitée, la petite fille hoche la tête. Depuis qu'elle voyait un psychologue pour enfant, elle n'avait plus de cauchemars sur sa sœur défunte, ce qui lui laissait le loisir de vivre normalement. Un soulagement immense pour Théa, partagé par ses parents qui pouvaient eux aussi dormir sur leurs deux yeux sans être inquiets pour leur fille. Le grand-père de la jeune fille avait légué un magnifique appartement, certes exiguë, avec vue sur la mer. Chaque jour, ils pouvaient admirer la vue si belle qu'ils avaient. Ce n'était donc qu'une route à traverser pour atteindre la plage. Alban y allait souvent avec ses amis mais Théa aimait tellement lorsque c'était elle qu'il emmenait -comme aujourd'hui. Les souvenirs sont si clairs dans ma tête. Il portait un short de plage noir, torse-nu et elle portait sa robe de plage blanche en lin. A peine installés sur le sable chaud de ce mois de mai dont la température estivale était précoce, elle courut en direction de l'eau, sans faire gaffe à son frère qui regardait le drapeau orange d'un air suspicieux. Ce précieux temps où il n'avait pas regardé sa sœur, elle nageait déjà, indifférente aux vagues houleuses. Elle cherchait des pieds ce banc de sable où elle avait pied, à une quinzaine de mètres de la plage déjà. L'air lui manqua soudainement. Au milieu de nul part, sa maigre silhouette s'évadant au large, elle s'affola face à sa crise d'asthme. Au bout de quelques minutes, la fatigue l'emporta, alors qu'elle était déjà au delà des dunes. Son frère, remarquant la non-présence de sauveteurs, flippait. Tout devient noir. Le visage d'Alban disparaît en même temps qu'Anthéa disparaît au fond de l'eau. A nouveau, elle ouvre les yeux, insensible aux picotements dût au sel. Un animal virevolte autour d'elle. Un requin ? Non. Un dauphin, mais le noir revient vite, laissant dans l'esprit de la jeune fille, une image féerique et terrifiante de l'animal. Des bras la soulèvent et l'emmènent. Naviguant entre conscient et inconscient, elle sourit, sauvée par le prince de son histoire, pas celui qu'on pense, mais bel-et-bien son frère.
Dernière édition par Cassandra A. Bellini le Jeu 1 Mar - 18:10, édité 11 fois |
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| Sujet: Re: CASSIE ☆ Human Life Hurts Lun 13 Fév - 20:29 | |
| CHAPTER FOUR ✘ Escaped to the world, I keep everything in my head "radio NRJ, bonjour ! On vous passe les meilleurs tubes du moment dans un instant, après..." une main s'abat sur le haut du réveil, mettant fin à la voix masculine qui annonçait le programme matinal de la station. Il était 4h20 du matin. Sans un bruit, la jeune adolescente se leva, enfila un short et un tee-shirt avant de partir sans un bruit de la maison, ses basket à la main et un sac dans le dos. Dehors, elle enfile ses chaussures et glisse sous ses cheveux, un écouteur dans chaque oreille. Enfin, elle se met à courir, comme chaque jour. Durant une demi-heure, elle coure, sur ses jambes filiformes. Naples est une ville magnifique la nuit, et encore plus belle à l'aube. A 4h50, elle arrive à l'entrée du parc aquatique, le Marineland. C'est le seul endroit où elle accepte d'approcher l'eau de près, de très près. Mais ce n'est pas vraiment pour nager qu'elle y va, c'est pour aller voir les dauphins. Et comme tout les matins, elle escalade la clôture et rentre, guidée par l'habitude, elle emprunte directement le chemin du bon bassin. De sa poche elle sort son petit sifflet et le porte à ses lèvres, produisant alors un son bien connu des animaux vivant ici. Sa démarche s'accélère et elle se remet à courir, arrivant devant le bon bassin où elle allume les lumière pour admirer les corps majestueux des dauphins. Elle se met à rire et se change rapidement avant de descendre prudemment dans l'eau gelée où l'attendent les quatre bêtes. Puis elle remarque une autre présence derrière l'une des femelles, le petit est née ! Sûrement la veille dans la journée. Enfilant son masque, elle plonge sous l'eau à leur rencontre et se met à nager avec eux. C'est tellement beau de nager avec des dauphins. Ils sont ses seuls amis, au collège, personne ne comprend cette fille anorexique, repliée sur elle-même, effrayée par la mer et l'eau tout simplement. Ils se moquent d'elle, la traite de tout les noms et les filles la jalouse parfois en voyant qu'elle est bonne en sport alors qu'elle ne mange rien. Son frère désespère de la voir à 13 ans sans amis, sans personne alors il essaie tant bien que mal de la réconcilier avec la vie, avec la nourriture... Mais il n'y avait que ces êtres venus de la mer qui l'aidait, bien que sans son frère, elle aurait sûrement tout laisser tomber. Au bout d'une heure passée dans l'eau, elle ressort, trempée et sèche rapidement ses cheveux et son corps avant de se rhabiller, faisant un dernier signe aux animaux avant d'éteindre et de repartir du côté inverse, en courant. De la même façon qu'à l'allée, elle courait avec de la musique dans les oreilles, profitant de la fraicheur matinale, bien qu'avec les cheveux trempés, elle grelottait. Le soleil pointait le bout de son nez et elle s'arrêta net en voyant son frère devant la porte, qui l'attendait. "Et merde !" Elle s'attacha les cheveux et ferma son sac du mieux qu'elle put avant de se remettre à courir, l'air de rien, comme si elle ne l'avait pas vu. Elle s'apprêtait à rentrer quand son frère lui saisit le bras en soupirant "T'as encore maigris bordel, regarde-toi !" Anthéa se renferma et répliqua "Retourne étudier, je mange normalement. Tu veux que je t'envoie l'inventaire de mes repas ?" Elle ne supportait pas qu'on fasse une allusion à son poids ou sa silhouette. Elle mentait mais il n'avait pas le droit de s'inquiéter pour ça. Le silence s'installa et la culpabilité fit son entrée, elle baissa le regard et s'excusa "Pardon, je devrais pas te parler comme ça, mais tu sais, je vais bien et toi, ton unique soucis, il doit être de réussir tes études !" Alban lui sourit, lâchant son bras doucement mais il demanda tout de même "Depuis combien de jours tu n'as rien avaler ?" Instinctivement, elle répondit "5 ou 6" avant de mettre ses mains devant sa bouche et de partir en courant dans les escaliers pour s'enfermer dans sa chambre. BLABLABLA
Dernière édition par Cassandra A. Bellini le Ven 2 Mar - 12:47, édité 10 fois |
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| Sujet: Re: CASSIE ☆ Human Life Hurts Lun 13 Fév - 20:30 | |
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